Les Sabres Grisés
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 Les premisces ( avnt merry )

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zaha et merry




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Date d'inscription : 07/04/2006

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MessageSujet: Les premisces ( avnt merry )   Les premisces ( avnt merry ) EmptyLun 10 Avr - 2:37


PREMIERE DESCENTE AUX ENFERS


Zahargoth regardait le soleil se coucher; les couleurs du lac Mystral glissaient en strates successives dans un mouvement d une intense candeur.
La lune apparue derriere un nuage retardataire et il lui adressa une priere muette. La nuit venait, doucement, sans doute pour ne pas briser la douce quiétude de ses lieux.
La Dame s'en était retournée à Darnassus et son souvenir dansait au rythme des jeux de lumière sombre.
Elenlindalë comme il l apellait aussi, le "chant des étoiles" car c'etait dans ces moments d'absence trop longue qu'elle venait lui parler; lorsque les constellations emplissaient le ciel.
Il etait seul enfermé dans cet exil volontaire où, à travers la beauté de la nature, il arrivait à sublimer celle de La Dame.
Pris dans ce maelström de grâce, il laissa aller son âme voguer à la recherche de sa bien aimée et, d'un geste souple et posé, il griffona quelques mots sur le marque page de son livre de chevet.
Savourant encore quelques instants la félicité de se calme retrouvé, il rangea délicatement "l'art de la guerre" dans sa besace.


Bientôt les astres seraient là et l'insidieuse folie qui le rongeait couvrirait bientôt, d'une fièvre acre et abondante, son corps crispé en proie aux visions terribles qu'il partageait avec Indis. Bientôt elle lui apparaitrait, tout près, dansant dans le souffle chaud de sa respiration, volant comme une fine dentelle, fantôme hantant sa déraison. Et il l'appelerait encore, comme chaque soir passé loin d elle: "Danse avec la Nuit". Mais seul l'echo insuportable de sa respiration chaotique lui répondrait...


Lihyth, était sans doute la plus improbable des lieutenants de Zahargoth. Belle, indépendante, fière et farouche, son corps vif et musclé de panthère était à lui seul une ode à la splendeur elfique. Lihyth était contente d avoir recu cette promotion mais non moins surprise. En effet, si elle restait loyale à la Dame elle n'admettait pas cette outrageuse superiorité raciale dont lui rabattait les oreilles le Commandeur Zahargoth. Elle pensait sans calcul, mais plutôt de facon pratique, que la venue des nouvelles races offrait sans doute de nouvelles possibilités ainsi qu'une nouvelle chance au monde de renaitre de ses cendres.
Toutefois elle respectait son superieur. Tout ce qu elle savait concernant les technique de combat, elle le lui devait. Mais aimant sa liberté elle avait du mal a supporter son arrogance et son autorité. Elle adorait partir en reconnaissance, libérée du joug de son commandeur; là elle pouvait s'épanouir enfin, en osmose avec la nature.
Ce qu elle exécrait par dessus de tout c'était l'abattement dans lequel Zahargoth s'enveloppait chaque nuits. Certes, elle admirait cet elfe en le voyant combattre mais ne pouvait supporter les plaintes et les rales qui sortaient de la tente du Commmandeur à la nuit tombée. Elle éprouvait même de la honte à savoir que ses hommes pouvaient aussi les entendre.
Comment un seigneur de la guerre pouvait-il a la fois se montrer ferme dans des décisions décisives et par moment devenir une larve sans volonté.
Un soir alors que les cris étaient tellement forts que les hommes en vinrent à prier quelque intervention d'Elune, Lihyth fit irruption dans la tente de son superieur. Le spectacle était affligeant: cartes éparpillées, bouteilles de vin elfique renversées, et lui, blanc, suffoquant, le regard exorbité mais étrangement vide, semblait implorer la pitié. Lihyth sans ménagement remit de l'ordre sur son lit et le bordat comme un enfant. Dégoutée par la vision de ce sous-elfe, la bonté qui sommeillait en elle parvint néamoins à prendre le dessus. Non sans une bonne dose de réticence elle épongea le front du malheureux. Celui-ci se calma et un sourire niais traversa son visage, ce qui eu pour but d'énerver encore plus son lieutenant. Furieuse, elle se retira. Au passage, elle fit tomber un livre. Le ramassant, elle trouva un marque page et sur ce dernier put lire :
"tes noms ont une saveur esquise et mes lèvres endormies se délectent de leur passage.
Elenlindalë, revient t'échouer sur les rivages de ma conscience !
Danse avec la nuit, apparait en filigrammes fantômes dans la rosée de ma tristesse."
"Pauvre fou" pensa-t-elle ainsi "est-ce cela ta vénération pour la dame !"
et reprenant à voix haute, hautaine devant le corps inerte :
<<- tu es minable , et dire que tu oses vouloir me faire admettre que ma liberté peut causer ma perte ! pfff ! mais regardes toi tu es enchainer à un amour que tu sais impossible. Je ne combat pas des chimeres moi ! pauvre fou!>>
Les yeux embués par des larmes subites, elle quitta la tente laissant Zahargoth à sa torpeur. Il fallait a présent qu'elle rassure les hommes et reniflant en s'essuyant les yeux elle se rendit au feu central.


LE DEBUT DE LA FIN


Zahargoth le sourire aux levres, heureux de retrouver la Dame de son coeur, défroissa son tabard et penetra dans dans la salle du conseil. Le plaisir de revoir Indis fut vite gaché par la vue de la personne qui se trouvait à sa gauche, une humaine dans les rangs de la voix ! Non cela ne pouvait et ne devait pas etre ! Livide, sa joie envolée, il ecouta sombrement La Dame s'exclamer :

<<- Mon cher commandeur vous arrivez au bon momment ! et ne cachant pas sa joie elle lui presentat la nouvelle "soeur" voici Litaria !>>
Une bile amére irritait la gorge du commandeur il fit des efforts pour l'attenuer et grimacant il écoutat la suite du discours.
Debout la Dame reprit regardant solanellement chaque membre de l' assemblée:
<< - vous vous forcerez à l aimer mais cela ne sera pas une tâche difficile ! Je l'apprecie déjà et suis sur que vous en ferait de même rapidement!>>
Le brouhaha qui s'élevat de l'assemblée entraina zahargoth dans une nauséeuse spirale. Ses sens soudainenements atrophiés ne lui répondait plus et a bout de force, accoudé à un pilier, il laissa la bile franchir la barriere de ses levres. Il vomit sans retenue et chancelant il regagnat la sortie. Il n entendit qu'à peine le cris outragé de la Dame et l'humaine qui demandait reparation pour l'attitude du commandeur.

Lihyth se leva d'un bond. Elle n'etait pas surprise outre mesure de ce qu'elle voyait, elle connaissait trop bien son superieur pour savoir qu'il n'aurait pas pris l'arrivée de Litaria de gaîté de coeur. Jetant un regard froid à la Dame qui essayait de calmer les esprits elle rejoint zahargoth dehors.
<<- laissez moi lieutnant, je...ne veux partager ma honte avec personne! dit il en s'essuyant, chancelant, la bouche toujours d'une blancheur maladive.>>
Lihyth ouvrit la bouche mais,face à la surdité et l'aveuglement du gardien du code, la referma aussitôt, elle n'etait pas d'humeur à un monologue infructueux.
Elle se contenta de le saluer et partie vers la forêts, il l'a rejoindrais pour se defouler sur les corrompus, pensa t-elle.

Le commandeur était perdu dans ses pensées, il songeait à Granamir son ancien enemi devenu récement l'un de ses meilleurs compagnon d'arme. Ce derniers n etait pas si fou, le commandeur sans etait apercu. Non ils etaient tout les deux fous, s'acharnant à redorer l'honneur perdu des Elfes. Il se ressemblait sur bien des points. Certes Granamir avait une maniere plus pratique de voir les choses et peut être plus efficace, c'etait un homme de terrain. Il fallait le voir tournoyer autour de ses enemis, sauter pour se mettre à distance des coups de ses adversaires, on retrouvait la folie dans sa danse guerriere, la folie d'un homme qui refusait de penser comme la masse. La folie qui nous preservait d'une realité sournoise nous empechant de nous réaliser.

Litaria surgit, en colère, demandant au commandeur abattu de lui presenter des excuses sur le champs.
Dans un sursaut d'orgueil celui ci se leva et repoussant la nausé lui repondit:
<<- Comment moi le commandeur je devrais presenter des excuses à l'insignifiante personne que tu es! Jamais tu m'entends, jamais je ne m'agenouillerai devant toi !
- toi, commandeur! laisses moi rire! tu te comportes comme un mufle! les corrompus on plus de bonnes manieres que toi !reprit elle en soutenant le regard de l'elfe.>>
La bile avait refluer au profit d'une rage nouvelle et il crachat:
<<- Les bonnes manieres je les garde pour ceux de ma race ! ta place n'est pas parmis nous ! L'insulte c est toi, tu n'as rien a faire dans notre guilde si ce n'est y apporter sa ruine et je le repetes c'est a toi de te soumettre à mon autorité !
- Jamais je ne me soumettrai à ton autorité, je ne voit aucune superiorité juste un elfe perdu dans ses croyances folles. La Dame que tu dis servir vois beaucoup plus loin que toi et en m'insultant tu insultes celle dont tu te dis le Gardien !>> Litaria excédée sortit sa lame et poursuivit d'un ton rageur :
<<- fait moi donc la demonstration de ta soi disante superiorité !
et que ce duel lave l'affront dont nous sommes alors respectivement victimes.
- Qu'il en soit ainsi ! dit il sentencieusement >>
Cherchant du regard la Dame absente il sentit une profonde impuissance s'emparé de son être. Il chargea sans trop reflechir Litaria. Au corps à corps avec l'humaine il lui murmura << bas toi pour mon titre !>>
Froide et decidée, Litaria ne prit pas le temps de poser le pour et le contre de la decision soudaine de Zahargoth. Elle repondait aux coups par les coups dans une mécanique parfaite. Elle trouva facilement les bréches dans le defense trop lâche de l'elfe qui n'avait plus rien à perdre et encore moins à gagner. Mais dans un sursaut de lucidité il avait réussis à lui glisser ce cadeau empoisoné, qu'elle en assume les responsabilités. Un étrange sourire éclairait le visage du Commandeur, tandis que ses epées lui était arrachées par des attaques précises et qu'un coup dans le dos le plaqua au sol.
Litaria laissa s'échapper un cri de joie.
L'orgueil blessé de Zahargoth laissa echappé un flot de cynisme désabusé et retirant son tabard il le donna à Litaria en lui disant:
<<- te voici commandeur que la Dame soit fière de toi! A toi maintenant de te faire respecter par nos Freres et Soeurs mais il n est pas dit que Zahargoth s'incline devant une petites oreilles. Je n ai plus rien à faire ici.>>
Litaria compris bien trop tard l'enjeu de sa victoire. Affolée, elle courut derriere le commandeur
<<-non non,je ...je vous en prie je ne peux pas accepter cela! reprenez votre tabard. Je....reconnait votre autorité !...>>
mais le Commandeur continua son chemin sans se retourner en riant à gorge déployée.


Il ecrivit ses adieux à la dame, et signa d'une encre qui se melait aux larmes "zahargoth l'errant, serviteur de lui seul"
Lihyht l'attendait plus loin, sur son visage un melange de colère et de compassion.
Viris s'inclina devant Zahargoth
<<- je ne reconnaitrais jamais d'autre commandeur ! et vous aurez toujours mon soutient.
- Brave Viris je n'ai jamais douté de ta fidelité, toi le compagnon des premières heures de la voix ! mais si tu veux me servir alors veilles sur la dame.>>
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